Fiscalité des revenus locatifs : ce qu’il faut savoir

La fiscalité des revenus locatifs est un élément clé pour tout propriétaire bailleur, car elle détermine la rentabilité nette d’un investissement immobilier. En France, les loyers perçus sont considérés comme des revenus et sont donc soumis à l’impôt, mais plusieurs régimes fiscaux existent en fonction du type de location et des choix du propriétaire.

Il existe deux grandes catégories de revenus locatifs : les revenus fonciers, pour les locations non meublées, et les bénéfices industriels et commerciaux (BIC), pour les locations meublées. Dans le cadre des revenus fonciers, deux régimes s’appliquent : le régime micro-foncier, si les revenus annuels n’excèdent pas 15 000 €, qui permet de bénéficier d’un abattement forfaitaire de 30 %, et le régime réel, où le propriétaire peut déduire ses charges (travaux, intérêts d’emprunt, assurance, etc.) de ses revenus.

Pour les locations meublées, le régime dépend également des revenus. Si ceux-ci sont inférieurs à 77 700 € par an, le propriétaire peut opter pour le régime micro-BIC, avec un abattement de 50 %, ou choisir le régime réel pour déduire les charges réelles. Dans certains cas, la location meublée non professionnelle (LMNP) permet d’amortir le bien et de réduire ainsi considérablement l’assiette imposable.

Enfin, il est important de prendre en compte les prélèvements sociaux, qui s’élèvent à 17,2 % sur les revenus locatifs, en plus de l’impôt sur le revenu. Les propriétaires peuvent également bénéficier de certains dispositifs fiscaux avantageux, comme la loi Pinel, qui offre une réduction d’impôt en contrepartie de la mise en location de biens neufs pendant une durée déterminée.

Connaître et choisir le bon régime fiscal permet de maximiser la rentabilité de ses investissements immobiliers tout en respectant ses obligations fiscales.